Compte rendu  des 5ièmes Epreuves par l'Equipe de France
Pour la journée du 7 juillet 1997,  nous commencerons par ce qui va bien: Les Standards, gràce à un travail d'équipe parfait depuis le début, confortent leur position en tête du classement. A l'issue de l'épreuve, le résultat est là : Jean Marc est en tête avec 100 points d'avance sur le suivant qui n'est autre que Jean Denis, qui lui aussi a 100 points d'avance sur le troisième qui est Jean Claude,  qui a aussi 100 points d'avance sur le quatrième. En continuant ainsi à creuser l'écart, tout devrait aller pour le mieux, mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir vu!
En ce qui concerne les 2 autres classes, nos cousins germains nous donnent toujours beaucoup de fil à retordre. En libre d'ailleurs, aucun des concurrents n'est inoffensif. . La mésaventure de la journée qui décollé le dernier, ne peut rejoindre ses deux équipiers dans l'onde. Il part avec 1000 mètres d'handicap trop bas dans la vallée de Barcelonnette où il se pose après avoir viré Jausiers tard.
Les courses sont très gênés par les paquets et les marquages à la dérive.....
des mesures s'imposent!
 

Un proverbe provençal d'origine Bretonne dit: « Petit lundi, petite semaine! »
En effet, après deux jours de repos forcé nous arrivons en ce vendredi 4 juillet 1997 au cinquième jour du championnat avec une météo encore très incertaine. Seul les « libres » et les « 15 m » sont lancés ainsi tout le monde aura réalisé 2 épreuves pendant cette première petite semaine!
 Devant de tels aléas météo il y a plus à prendre qu'à gagner! Tous les français partent une demi-heure après l'ouverture. Nos cousins Germains partent 5 minutes après nous. Les conditions météo s'améliorent très sérieusement mais les « libres » français ont lâché tous les chevaux et trouvent leur rythme de croisière. Ils ne sont pas rejoints et gagnent. Pour des spécialistes de la montagne les pilotes français ne déméritent pas en plaine!...
 Les « 15m » quant à eux sont rejoints mais les écarts restent minimes au général.
 

Le décollage des 15m s'est effectué sous la pluie ce qui nous a causé quelque émotion car Gilles décollé le dernier était à failli se poser à Sisteron avant le départ. Cela est arrivé à SM, ouf, Gillou s'en est sorti... A partir de là les 15m mènent un rythme d'enfer car Eric frustré de son vol de la veille a bien l'intention de se défouler, il réalise l'intégralité du circuit avec Gilles. Régis un peu décroché tente une option différente mais payante puisqu'il rejoint ses équipiers. Un deuxième petit retard le plante à Aujour en panne de vent et de soleil. Ce n'est que la première épreuve tout est encore possible pour tous!

Les libres cachent bien leur jeu en s'éparpillant gentiment dans tout le classement, leur vol d'équipe est ainsi beaucoup plus discret que celui des standards. La prévision d'une arrivée de cirrus les a décidés à partir tôt, d'autres compétiteurs ont pris l'option de partir plus tard en misant sur un assèchement de la masse d'air et les conditions ont été meilleures pour les pilotes partis un peu plus tard.

Merci, aux nombreux membres du fan club de l'équipe de France hexagonaux et mondiaux pour leurs gentils messages d'encouragement. Merci en particulier au fan club du Texas composé d'un membre (la nièce de Didier)
 

Un proverbe Breton dit :  « petit lundi, grande semaine » nous allons le vérifier dans les jours à venir. Aujourd'hui lundi 30 Juin, c'est la première journée d'épreuve du MONDIAL 97.
 Les pilotes sont prêts et en forme, mais la météo, elle, n'est pas à la hauteur des souhaits ni des compétiteurs ni des organisateurs.
 Ces derniers ont de grosses difficultés à définir une épreuve. Finalement seuls les Standards décolleront pour un circuit de 212 km. L'ouverture de la porte est annoncée au son du tonnerre et sous une pluie battante.
 L'esprit d'équipe est à son summum immédiatement. Aussi bien en vol qu'au sol, tout est mis en oeuvre dans la solidarité. Partis dans la même minute et arrivés en même temps à la seconde prêt, ils ont parfaitement maîtrisés le vol en équipe. Ainsi, aussi bien les choix que le travail collectif, à permis au vol de se dérouler dans la même dynamique qu'à l'entraînement.
 Si les résultats bruts font apparaître les français dans le milieu du classement, il faut relativiser cette place. Ils ont parfaitement assuré en ne prenant aucun risque sur une épreuve de plaine par météo aléatoire.

 Après  10 jours de préparation sympathique dans le cadre convivial de l'aérodrome de Saint Crépin (Hautes Alpes) , l'Equipe de France est arrivée à Saint-Auban en toute sérénité.
 Bilan après une semaine d'entraînement officiel :

- pour la catégorie standard :
 L'équipe  (Jean-Denis , Jean-Marc et  Jean-Claude ) apparaît forte et solidaire au sol comme en vol . Effectivement , les premiers résultats montrent qu'elle est d'une redoutable efficacité .

- en classe 15 m :
Après quelques soucis techniques sur le Ventus 2a de Gilles Navas ( l'envergure n'était pas conforme aux règlements FAI ...), les 3 pilotes Gilles , Eric et Régis se sont aperçus ,sans surprise , qu'ils étaient  "surveillés" de très prés au cours des épreuves d'entraînement ! ! !
La partie s'annonce difficile ...

- en classe libre :
Didier s'accommode particulièrement bien aux "grandes plumes"  (il avait terminé troisième en standard au Lavander Glide ).
La triplette GG,Gilbert et Didier est fin prête à affronter les autres concurrents.

COCORICO !

      Bigoud et Guizmo

Après leur stage d'entraînement à St Crépin, les pilotes de l'Equipe de France se sont installés à Saint Auban pour préparer la compétition.

Le début de la semaine a été marqué par quelques ennuis de santé qui ont décimé la classe libre. Tout est désormais rentré dans l'ordre et aujourd'hui tout le monde vole en configuration championnat. Les derniers détails techniques sont règles et la période d'entraînement est mise à profit pour se familiariser avec les règles locales. Jacques Aboulin est déjà passé voir ses copains deux fois dans la semaine pour les encourager. On dit même qu'il se pourrait qu'il repasse d'ici la fin des épreuves . . .

L'équipe des dépanneurs réunit toutes les compétences nécessaires pour traiter sans difficulté tous les petits problèmes.

A l'épreuve d'entraînement d'hier, Régis Kuntz et Eric Napoléon ont réalisé la meilleure vitesse, 117 km/h. Pourvu que ça dourre (NDR)
 
 

Web page by Denis Flament (from Nogaro aeroclub) consulted times since 13-Jun-97 updated : 13-Jun-97